Kezako mundi 78
Mai 2024
32 pages
5,90 € TTC
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Mondialisation »… c’est un terme connu et qui pourtant est complexe à appréhender. Si on perçoit immédiatement le caractère planétaire de ce phénomène, que recouvre-t-il exactement ? Identifier ses composantes et origines, voilà l’entreprise périlleuse à laquelle nous nous sommes livrés ce mois-ci.
La mondialisation est ambivalente : tantôt elle fascine puisqu’elle reflète les prouesses incroyables accomplies par le genre humain (développement massif des transports et des modes de communication qui ont permis de relier entre elles toutes les parties du globe et de créer un nombre impressionnant de richesses), tantôt elle est récriée et tenue pour responsable de tous les maux qui mettent à mal le monde (inégalités, pollution, perte de la biodiversité…).
Et de fait, ces deux représentations sont bien les deux facettes réelles de la mondialisation. Elle a en effet en elle les moyens de nous mettre toutes et tous en contact à travers le monde. Pour autant, la mondialisation n’est pas un miracle qui apporterait paix, égalité et harmonie sur Terre. Elle fait partie intégrante d’un monde pluriel où les intérêts entre les territoires et les personnes, en dépit de ce lien, peuvent diverger. Et elle exacerbe d’autant plus ces divergences qu’elle profite majoritairement à une poignée de personnes les plus riches de la planète au détriment des autres.