Kezako mundi 64
Janvier 2023
32 pages
5,90 € TTC
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La Terre est-elle vivante ? Peut-elle se réguler elle-même pour s’équilibrer et permettre le maintien de la vie sur sa surface ? C’est l’hypothèse formulée par les scientifiques James Lovelock et Lynn Margulis dans les années 1970.
Et au fond, à quoi cela sert-il de se poser cette question ? Celle-ci est en réalité très importante, en particulier parce qu’elle marque un changement de point de vue : ne plus considérer la nature élément par élément, selon des classifications marquant la singularité de chacun des espèces et éléments présents sur Terre, mais plutôt envisager la nature dans sa globalité, comme un tout, dont les composantes interagissent. On envisage alors l’étude du vivant sous un angle non plus unique mais pluridisciplinaire. S’avèrent essentielles pour comprendre le vivant aussi bien la géologie (composition des sols), que l’éthologie (étude des comportements des espèces animales dans leur milieu naturel), l’entomologie (étude des insectes) ou encore la botanique (étude des plantes). Ce n’est en effet qu’en recoupant toutes ces études que l’on peut toucher du doigt le fonctionnement d’un écosystème.