Kezako mundi 60

Nos vêtements reflètent notre image en société. Ils révèlent une part de nous : notre côté exubérant ou au contraire plus calme, tout en tons pastel. Nous n’apportons pas tous la même importance à l’habillement. Certain-e-s le voient uniquement comme un moyen de se couvrir, d’avoir moins froid ou de se mouvoir sans encombre, quand d’autres en revanche y apportent un soin extrême, jusqu’au plus petit détail de l’accessoire qui tue et qui ira à merveille avec la tenue du jour. 

Quoi qu’il en soit et quoi que représente pour chacun le vêtement, nous en avons tous besoin. Pour autant, nous sommes nombreux à acheter bien au-delà de nos besoins. Nous y sommes d’ailleurs poussés par la publicité et la nouveauté incessante des collections. On appelle cette vitesse dans le renouvellement des collections et cette gigantesque production de vêtements et chaussures « fast fashion ». Le mot d’ordre : produire plus, plus vite, pour moins cher, quitte à générer un stock impossible à écouler qui sera ensuite détruit. Un vrai gâchis en somme. 

L’industrie du textile, dans cette logique de fast fashion (mode rapide, jetable), nous incite à consommer plus pour écouler toujours plus de marchandises. Pas évident de résister à l’envie d’acheter, surtout quand le prix est modique. Mais qu’y a-t-il derrière cet article à bas prix ?