Kezako mundi 49

Juin 2021

32 pages



5,90  TTC

Description

Vous aussi, vous avez frémi devant ses crocs acérés, ses babines retroussées, sa gueule béante avalant sans distinction grand-mère, agneau et brebis ? 

Vous aussi, vous avez espéré que ce satané grand méchant loup, fourbe et cruel, aurait à un moment de l’histoire la monnaie de sa pièce ? 

Mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi le loup avait si souvent le mauvais rôle dans les histoires pour enfants et les contes ? Pourquoi, par exemple, il n’avait pas vraiment eu de pendant douillet, rondouillard et moelleux à l’image de l’ours ? En effet, si ce dernier est parfois montré comme l’animal sauvage qu’il est, il est aussi souvent représenté comme une peluche réconfortante. Pourquoi le loup n’a-t-il pas eu le droit à ce traitement de faveur ? Pourquoi incarne-t-il l’animal lié à la peur par excellence ? Et pourquoi sa réhabilitation dans les histoires comme dans la réalité est-elle si récente ? 

Dans notre langage même, le loup est omniprésent : crier au loup, avoir une faim de loup, se jeter dans la gueule du loup… Avez-vous remarqué d’ailleurs que la plupart de ces expressions flirtent avec la notion de danger ? Crier au loup trop souvent mène à se retrouver seul au moment où le vrai danger déboule. Avoir une faim de loup rappelle l’époque où les loups décimaient les troupeaux et menaçaient parfois la vie des êtres humains. Et se jeter dans la gueule du loup consiste évidemment à tomber dans un piège qui peut nous être fatal !

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