Kezako mundi 48

Il peut être tonitruant, aux éclats, gêné, jaune ou encore contagieux. Autre indice, il peut se déclencher dans une situation absurde, suite à une remarque comique, lors d’un spectacle humoristique ou même lors d’une soirée de connivence entre amis. Vous l’aurez compris, nous vous parlerons ce mois-ci du rire. 

Cette réaction du corps parfois incontrôlable a bien sûr de très nombreux bienfaits. Le rire nous lie à celui ou celle avec le ou laquel-le on le partage, il nous permet de nous détendre, il peut même nous aider à surmonter une période difficile de notre vie. Sans lui, à coup sûr, la vie serait beaucoup plus terne et sans saveur. Il est même utilisé comme outil thérapeutique, entre autres dans les hôpitaux !

Pour autant, il peut avoir aussi des conséquences négatives. C’est le cas notamment lorsqu’il sert à se moquer, voire à humilier autrui ou lorsqu’il sert à pointer du doigt une personne qui n’entrerait pas dans les « normes » imposées par nos sociétés. Bien entendu, on peut rire de manière réflexe face à la coupe ratée d’un-e ami-e. Ce n’est certes pas très sympa, mais cela peut être incontrôlable. Si on se reprend et que l’on s’excuse, cela ne prête finalement pas trop à conséquence. En revanche, lorsque l’on prend pour cible toujours la même personne dans une intention malveillante, cela peut constituer du harcèlement. 

En somme, rire avec les autres, en toute bienveillance, est très positif et enrichit notre vie. En revanche, rire de l’autre ou à ses dépens n’est en rien bénéfique pour soi comme pour les autres.