Kezako mundi 21

L’homme a noué avec l’animal une relation complexe. Il a pu tour à tour l’aduler, l’exploiter, le dominer, l’humaniser, en faire sa possession… 

L’exploitation de l’animal par l’homme est aujourd’hui une question de société qui divise. Si l’on reconnaît, comme c’est le cas actuellement, que l’animal est un être doué de sensibilité, comment alors continuer à l’exploiter ou tester des produits de beauté sur lui alors que l’on sait désormais qu’il est en capacité de ressentir la douleur physique et psychologique. 

Et comment le protéger ? Jusqu’où doit-on aller dans la reconnaissance des droits de l’animal ? Doit-on aller jusqu’à en faire notre égal ? D’ailleurs peut-on encore parler de « l’animal » alors que des différences biologiques importantes existent entre eux. En outre, la perception que chacun de nous a d’un animal varie d’un individu à un autre et selon l’animal concerné (nous ne traitons pas de la même façon un animal domestique, un animal d’élevage ou un poisson dans le bassin d’un aquarium).